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Le Bus - Madeleine ROBITAILLE
Titre : Le Bus
Auteur : Madeleine ROBITAILLE
Editions : MiC_MaC
ISBN : 978-2-917-460-702
Nombre de pages : 379
4ème de couverture :
Une journée caniculaire, un voyage en bus, quoi de plus banal ? Parmi les trente passagers qui montent à bord, personne n'imagine qu'ils vont droit vers une destination imprévue : l'enfer. Personne ? Pourtant Mia supplie sa mère de repousser son départ. Mais pourquoi prêter attention aux mauvais pressentiments d'une petite fille ?
Un thriller haletant et surprenant ! Jamais plus les évènements qui ponctuent votre quotidien ne vous paraîtront anodins. Une journée de canicule à donner froid dans le dos.
Note : 3,5/10
Un trajet en bus anodin pour une trentaine de passagers, des gens qui n'imaginent pas que ce voyage ne les laissera pas indemnes. Hormis Mia, une fillette qui a un terrible pressentiment et tente de faire changer d'avis sa mère, rien ne laisse croire que l'enfer les attend tous . Un don particulier qui va s'avérer véridique, l'autobus va être détourné par des hommes armés, avant que les passagers soient déplacés et abandonnés dans un autre autobus au milieu de nulle part, dans des conditions inhumaines...
Tous les ingrédients y étaient, et pourtant...
On alterne entre les points de vue, tantôt nous nous retrouvons au sein du bus parmi les passagers, tantôt auprès des proches qui attendent des nouvelles de la disparition du bus, sans oublier auprès des enquêteurs.
Vu le contexte et les conditions dans lesquelles se retrouvent les passagers on se doute que les instants d'intimité seront inexistants, donc assez humiliants. L'auteur aurait pu nous épargner certains passages d'humiliation qui n'apportent rien au récit à part nous mettre mal à l'aise !
Une frustration également vis-à-vis des personnages, car une majorité d'entre eux m'est restée indifférente et ce malgré les évènements. C'est sans compter sur l'enquêtrice qui pour le coup m'a été totalement antipathique, trop sûre d'elle, autoritaire, sans gènes...
C'était glauque, cruel, écoeurants... nous sommes témoins en 48 heures d'une tragédie, les esprits s'échauffent au sein du bus, la chaleur et le manque d'eau n'arrangent rien, la mort règne, la putréfaction est partout. Entre sang, urine c'est morbide, on n'en sort pas totalement indemne. Mais il reste beaucoup d'interrogation au final et c'est frustrant car on referme ce livre sans comprendre pourquoi c'est arrivé ! Dommage.
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