Titre : Les lumières du Nord

Auteur : Nora ROBERTS

Editions : France Loisirs

ISBN : 2-7441-7944-2

Nombre de pages : 528

4ème de couverture :

Traumatisé par la mort de son coéquipier dont il se sent responsable, Nate Burke accepte le poste de chef de la police à Lunacy, Alaska. Accueilli avec méfiance, Nate tente malgré tout de trouver se place dans cette bourgade où règnent le froid et l'obscurité. Mais alors qu'il n'aspirait qu'au calme d'une ville sans histoires, le cadavre d'un homme poignardé est retrouvé emprisonné dans un glacier. Celui-ci s'avère être le père de la ravissante bien qu'énigmatique Meg, pilote d'avion, avec qui Nate vient d'entamer une liaison passionnée. Or l'intervention de Nate, bien décidé à faire la lumière sur cette affaire, perturbe la petite communauté de Lunacy...

Note : 8/10

Après la perte tragique de son coéquipier, Nate est rongé par la culpabilité, pour oublier ou se punir il part pour Lunacy, une petite ville de l'Alaska. Qui dit cercle polaire, dit nuits et hivers interminables...

Voilà une sympathique enquête sous les aurores boréales, un homme est retrouvé assassiné dans un glacier, un piolet dans la poitrine. Après les premières constatations, le cadavre est là depuis près de 20 ans et n'est autre que Pat Galloway le père de Meg, disparut en Février 1988 alors qu'il était parti chercher un travail...

Le coupable est forcément un habitant de Lunacy, petite bourgade où tout le monde se connaît, autant de potentiels coupables et qui pourtant semblent improbables.

Suicide, infractions diverses... tout s'enchaîne pour occuper au mieux le nouveau chef de police, mais si ces nouveaux évènements n'étaient qu'un moyen pour faire oublier l'enquête sur la mort de Pat Galloway ?

L'auteur nous propose des personnages atypiques, de la patronne pas farouche, à la pilote d'avion pas docile, ici tous les tempéraments sont représentés. Notre chef de police est quant à lui très attachant, fuir Baltimore où la perte de son coéquipier ne le lâchait plus, où les remords le rongeaient, Nate a pris la tangente pour l'Alaska. On ne rentre pas pour autant dans le pathos, Nate porte constamment la tristesse sur son visage, mais la culpabilité et le besoin de le rassurer ne sont pas omniprésents.

C'est avec plaisir que l'on se plonge dans l'hiver polaire, entre tempêtes, grands froids, nuits qui n'en finissent plus...

Une fois n'est pas coutume, je n'ai encore une fois pas trouvé le véritable coupable ! De quoi me surprendre jusqu'au bout, et me laisser sur une note positive pour ce roman !