• La muraille de lave - Arnaldur INDRIDASON

    LaMurailleDeLave


    Titre : La muraille de lave

    Auteur : Arnaldur INDRIDASON

    Editions : Points

    ISBN : 978-2-7578-3384-1

    Nombre de pages : 402

     

    4ème de couverture :

    Abasourdi, Sigurdur lève les yeux vers l'imposante Banque centrale, surnommée la "muraille de lave" en référence à l'impénétrable barrière de corail de la mer d'Islande. Ici règnent le crime et la corruption : une employée, adepte du libertinage, a été poignardée. Sigurdur en est persuadé, l'assassin est entre ces murs. Plus que jamais, les conseils d'Erlendur seraient précieux, mais il a disparu...

     

    Note : 8/10

     

    Patrekur, un ami de Sigurdur Oli lui demande un service. Son beau-frère et sa belle-soeur amateur d'échangisme font l'objet d'un chantage par l'un des couples rencontré lors d'une de leurs soirées libertines.

    Patrekur étant un très bon ami à lui, Sigurdur Oli prend l'initiative de se rendre chez le couple, mais à son arrivée la jeune femme vient d'être victime d'une agression, entre la vie et la mort, Sigurdur Oli voit l'agresseur s'enfuir. Serait-ce l'acte d'un encaisseur ? Le couple faisait-il chanter d'autres personnes ?

    Erlendur toujours en vacances n'a toujours pas donné signe de vie, personne ne sait où il est, ni ses collègues, ni sa fille...

    Andres, rencontré dans "Hiver Arctique" refait surface, rongé par l'alcool il cherche à rencontrer Erlendur mais celui-ci étant introuvable, c'est Sigurdur Oli qui devra gérer l'homme agité. Ses dires sont incompréhensibles, on sait qu'il a été victime enfant de viol, au fur de la lecture nous allons découvrir son histoire jusqu'à aujourd'hui...

     

    Sigurdur Oli, personnage présenté jusqu'ici comme hautain, antipathique avait la possibilité dans ce tome de nous être davantage détaillé, une chance de nous le faire apprécier... au vu de la complexité du personnage et de ses manières difficiles à se défaire, au final Sigurdur Oli restera fidèle à lui-même, que ce soit sa relation avec Bergthora ou ses doutes vis-à-vis de son ami Patrekur, Sigurdur Oli ne m'aura pas convaincu, il reste sûr de lui et a beaucoup de mal à se remettre en question...

     

    L'absence d'Erlendur est toujours autant frustrante, comme ses collègues ou sa famille nous n'avons aucune information sur le commissaire, ou est-il ? que fait-il ? tant de questions en suspens qui deviennent de plus en plus insoutenables. Néanmoins ses vacances prolongées auront l'avantage de nous avoir permis de découvrir les personnages secondaires et nous faire une meilleure idée d'eux...

    L'écriture d'Indridason est toujours autant prenante, ses personnages qui côtoient la drogue et l'alcool nous semblent distants et inexpressifs, et c'est ce qui me plaît autant dans ces romans... 

     

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