Titre : Anita Blake "Jeux de Fauves" T17

Auteur : Laurell K. HAMILTON

Editions : Bragelonne

ISBN : 978-2-35294-629-8

Nombre de pages : 575

4ème de couverture :

C'est le cadeau répugnant d'un vampire tueur en série qui m'a incitée à m'intéresser à Las Vegas. Mais la situation est pire que je ne le pensais : plusieurs officiers de police et un exécuteur ont été assassinés. Epaulée par trois marshals, dont l'impitoyable Edward, je dois mener l'enquête. Heureusement qu'il est là pour couvrir mes arrières, car tout porte à croire que c'est un tigre-garou qui a fait le coup. Or, ces derniers sont très puissants dans la Cité du péché, ce qui signifie que je risque bien de prendre quelqu'un de haut placé à rebrousse-poil...

Note : 4,5/10

Vittorio, vampire tueur en série vient d'adresser à Anita la tête de l'exécuteur officiel de Las Vegas. Le message est on ne peut plus clair, escortée d'Edward, d'Olaf et Bernardo, Anita part illico pour le Nevada, bien résolue à capturer et éliminer Vittorio.

Le temps presse, vu la puissance du vampire la meilleure solution serait d'agir durant la journée, encore faut-il savoir où se trouve sa planque de jour... Mais comme toujours, Anita va devoir faire face à l'hostilité des autorités locales, entre rumeur et machisme, elle va devoir prouver encore une fois ses compétences...

Les retours d'Edward, d'Olaf et Bernardo présageaient de l'action, des coups et du sang, au final on en est bien loin. A la lecture de ce tome, j'ai eu l'impression de lire des éternels dialogues déjà lu et relu. Anita doit systématiquement faire face à l'hostilité des flics, se fait traiter de femme facile à la gâchette sensible... Je ne comprends pas pourquoi l'auteur s'obstine à ces passages, elle nous offre des dialogues pénibles, longs, l'impression que le récit n'avance pas alors que le temps presse !

Il nous faut déjà attendre les 100 premières pages avant l'arrivée d'Edward, on pense que ça y est l'histoire va commencer... et bien non toujours pas, quand ce n'est pas avec les flics avec qui Anita dialogue c'est avec Olaf et la peur qu'il lui inspire...

C'est triste, sur le pavé que représente ce tome, les 3/4 ne servent à rien et sur le quart restant l'ardeur arrive alors que l'on se réjouissait justement que l'auteur nous l'ait épargné !

Je sors déçue de cette lecture, les points positifs pour ma part se résument à deux détails. Il est rassurant de voir qu'Anita peut encore avoir peur, et Jean-Claude fait enfin preuve d'autorité et nous laisse percevoir son agacement et sa jalousie, il nous rappelle que c'est lui le Maître... A voir si ses paroles seront entendues pour la suite...