Titre : La mauvaise élève

Auteur : Alessia GAZZOLA

Editions : France Loisirs

ISBN : 978-2-298-06370-7

Nombre de pages : 398

4ème de couverture :

Pétillant mélange de Kay Scarpetta et Bridget Jones, Alice est la preuve vivante qu'on peut étudier la médecine légale et être une jeune fille comme les autres, amatrice de mode à l'humour sarcastique, jamais à l'abri d'une gaffe, et amoureuse du mauvais garçon... son professeur, Claudio ! Quand celui-ci l'invite un soir à l'accompagner sur une scène de crime, elle jubile avant de découvrir que le cadavre est celui d'une jeune fille rencontrée la veille dans une boutique de vêtements branchée. Une coïncidence troublante...

Note : 7/10

On est bien loin d'un roman Chick-Lit comme le laisse présager le résumé. Alice Allevi est étudiante en médecine légale, bien que coquette dans la vie de tous les jours, le roman est avant tout la résolution d'un meurtre et non les tribulations d'une jeune femme.

Alice est dans une impasse, elle doit faire ses preuves car ses professeurs lui reprochent de ne pas assez s'investir et de faire le strict minimum dans son travail, la menaçant de ne pas valider son année... Et pourtant Alice est convaincue de faire le maximum, angoisse a l'idée de ne pas les satisfaire et pourtant à mon sens ne fait aucun effort. Elle peut être très souvent agaçante de par ses choix et sa naïveté, frôlant à plusieurs reprises la bêtise.

Néanmoins, Alice va s'acharner sur la résolution de l'enquête sur laquelle Claudio l'a convié. Le cadavre est celui d'une jeune fille rencontrée dans un magasin de fringues la veille et pour laquelle Alice se sent impliquée et bizarrement proche de la victime alors qu'elle a échangé trois mots avec ! Elle a l'intime conviction que Claudio se trompe et n'hésite pas en douce à poursuivre les recherches...

Le gros point fort de ce roman est d'avoir le point de vue des médecins légistes qui n'est pas très commun, l'auteure étant elle-même médecin légiste dans la vie elle connaît son sujet et nous le fait bien ressentir, au moins on sent que le sujet est maîtrisé et totalement crédible ! De quoi me donner envie de lire le second volume d'Alessia Gazzola.

Titre : Les meurtriers de Dieu

Auteur : Jean DEPREUX

Editions : Les Nouveaux Auteurs

ISBN : 978-2-917144-57-2

Nombre de pages : 388

4ème de couverture :

Une course contre la montre que la trace d'un secret millénaire qui pourrait bien mettre en péril l'Eglise catholique...

Holy Island, petite île du nord de l'Angleterre chargée d'histoire et de spiritualité, avait tout du parfait lieu de villégiature pour l'inspecteur Carver de Scotland Yard, qui pensait pouvoir y faire le point sur sa vie.

Mais les apparences sont trompeuses.

Le lendemain de son arrivée, on retrouve un corps supplicié. Isolé sur l'île, bloqué par la tempête, Carver doit prendre en charge l'enquête. Les meurtres s'enchaînent, tous commis avec des instruments de torture médiévaux. Rejoint par son adjointe Sarah et par Charleen, la ravissante étudiante en histoire, Carver va remonter la piste laissée par l'assassin et apprendre l'incroyable secret de Cuthbert, moine du VIIe siècle.

Note : 8/10

L'inspecteur Carver vient d'apprendre qu'il est condamné, il décide donc de prendre quelques congés sur l'île d'Holy Island dans le nord de l'Angleterre. Une petite île paisible où tous les habitants se connaissent et accessibles selon les horaires de la marée.

Pourtant son séjour ne va pas être de tout repos, Holy Island est témoin de ses premiers meurtres au lendemain de l'arrivée de l'inspecteur. Des meurtres barbares, commis avec des instruments de torture médiévaux.

Pourquoi ? Quel est le lien entre les victimes ? Même loin de ses bases, Carver est mis sur l'enquête, sa coéquipière Sarah le rejoint et toute aide est la bienvenue, historiens, autochtones...

J'aime ces thrillers à la Dan Brown, la quête de symboles qui nous mène à la clef, à des révélations improbables. J'ai passé un excellent moment avec ce roman, on reste confiné sur Holy Island, le meurtrier est forcément l'un de ses habitants, on soupçonne à tour de rôle les uns et les autres.

Une île où tout le monde se connaît, où toutes informations circulent très vite, un groupe d'étudiants et leur professeur d'histoire qui semblent être au courant de beaucoup d'éléments... Autant de suspects potentiels. Nous sommes plongés dans l'histoire de l'Angleterre, dans les secrets de l'Eglise catholique...

Un roman captivant !

Titre : La chronique des Immortels T2 "Le vampyre"

Auteur : Wolfgang HOHLBEIN

Editions : L'Atalante

ISBN : 978-2-84172-374-4

Nombre de pages : 279

4ème de couverture :

Brûlez les sorciers ! Seuls survivants d'un naufrage commandité par l'inquisiteur Domenicus, Andrej, Frederic et Abou Doun le pirate tombent aux mains du prince Vladimir Tsepech, mieux connu sous le nom de Draculea l'Empaleur.

Dans l'ombre terrifiante de la forteresse de Vaïks, Andrej fait l'expérience de la cruauté de Draculea, en quête d'immortalité... et du secret des Delany. Devient-on vampyre ou l'est-on par nature - par malédiction ?

La chronique des immortels T1 "Au bord du gouffre"

Note : 7,5/10

Parti sur les traces des derniers membres de la famille de Frederic destinés à devenir esclaves, Andrej a embarqué en catimini sur le bateau du pirate Abou Doun. Alors que les deux hommes sont sur le point de conclure un marché, l'inquisiteur Domenicus a repéré Andrej et ordonne de le brûler !

Le navire est incendié et rapidement coulé. Andrej, Abou Doun et... Frederic sont les seuls rescapés mais il leur faut encore fuir, Domenicus peut encore les repérer.

La course des trois hommes croise la route du redoutable Vladimir Tsepech à la recherche du secret de l'immortalité, Andrej est l'homme idéal pour lui confier son secret et le rendre à son tour immortel.

La couverture l'annonce  d'emblée ce tome nous plonge dans la violence et la noirceur du personnage de Draculea l'Empaleur. Un mélange de fiction et d'histoire qui nous présente davantage ce que le premier tome avait mis en place, ici l'immortalité de certains personnages est connue, et le nom de vampyre est enfin donné. Rien à  voir avec le mythe que l'on connaît, ici ils ne craignent pas la lumière du jour, ni l'ail, ni les objets saints. Ils se nourrissent du sang de leurs semblables et tels les Highlanders semblent récupérer leur puissance.

Une saga de Dark Fantasy qui se met en place progressivement, avec des liens qui se créer entre les personnages pourtant improbables au départ, peut-il y avoir comme Abou Doun le clame de bons et de mauvais vampires ? Le cas de Frederic risque de devenir très intéressant...