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Titre : Walking Dead T4 "Amour et mort"
Scénario : Robert KIRKMAN
Dessin : Charlie ADLARD
Editions : France loisirs
ISBN : 978-2-298-05595-5
Nombre de pages : 272
4ème de couverture :
Rick et son groupe de survivants quittent les abords d'Atlanta en quête de l'abri qui les protégera des attaques incessantes de morts-vivants. La chance leur sourit lorsqu'ils trouvent sur leur chemin un immense pénitencier laissé à l'abandon. Du moins, le pensent-ils... car une fois les alentours nettoyés, ils rencontrent les occupants de la prison.
Note : 8,5/10
Dexter qui braque un fusil sur la tempe de Rick ! voilà où s'était arrêté le précédent volume.
Il semblerait bien que les prisonniers du pénitencier aient changé d'avis, depuis l'arrivée de Rick et des autres survivants, rien ne va plus, auraient-ils abusé de l'hospitalité de Dexter ?
Afin d'éviter l'anarchie et de se protéger des uns et des autres, Rick a mis en place sa propre justice : Tu prends une vie... tu meurs !
Tout le monde est prêt à tout pour survivre, et en même temps les réactions des uns effraient les autres. On ne sait plus qui est fou ou réaliste, qui a raison qui a tort... Les meilleurs amis se déchirent à leur tour, plus personne n'arrive à se parler et se comprendre. Les tensions déjà palpables depuis le départ montent encore d'un cran, le groupe est tout proche de l'implosion.
L'arrivée de Michonne, femme mystérieuse, habile au combat et surtout accompagnée de deux zombies à ses côtés qui ne la dévorent pas est on ne peut mieux intrigant. J'avoue que ce personnage m'intrigue beaucoup, d'un côté je prémédite qu'elle finira de souffler sur les braises pour que le clan s'embrase, et de l'autre côté je me demande plutôt si elle ne deviendra pas indispensable à la survie des autres... bref j'attends beaucoup de Michonne !
Dans ce nouveau volume, Rick et son statut en prennent un sérieux coup, il est peut-être venu enfin l'heure qu'il se mette au même niveau que les autres... trop de pression sur les épaules d'un seul homme, et ce même homme devient fou...
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Les Terrible Twins organisent leur premier SWAP, sur le thème "Neiges et Glaces"
Attirée par les pays froids je ne pouvais pas passer à côté.
Inscription jusqu'au 31 janvier, pour un envoi du colis avant le 15 février 2013
Le colis devra contenir :
- 2 livres : un roman se déroulant dans un lieu froid ou enneigé, et un récit d'expédition polaire ou d'alpiniste
- 1 DVD : l'action ou le reportage se passe dans un milieu froid, de montagne enneigée
- 1 boisson chaude : thé, café ou chocolat
- 1 biscuit
Voilà pour ce nouveau swap, alors tenté ?
Pour les intéressé(e)s c'est par ICI
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Titre : Là où vont nos pèresAuteur / Dessin : Shaun TANEditions : DargaudISBN : 978-2205-05970-0
4ème de couverture :Pourquoi tant d'hommes et de femmes sont-ils conduits à tout laisser derrière aux pour partir, seuls, vers un pays mystérieux, un endroit sans famille ni amis, où tout est inconnu et l'avenir incertain ? Cette bande dessinée silencieuse est l'histoire de tous les immigrés, tous les réfugiés, tous les exilés, et un hommage à ceux qui ont fait le voyage...
Note : 9/10
Pas de texte, juste des dessins. La grande différence avec une bande dessinée classique est justement l'absence de dialogues, si habituellement on a tendance à survoler les images, ici si l'on veut comprendre le récit on se doit de se concentrer sur ceux-ci, chercher le moindre détail dans l'expression des personnages, un indice glissé dans le dessin des lieux.
Les lecteurs sont en immersion tout comme ce père de famille qui arrive dans un nouveau pays. Un pays aux coutumes différentes, à la langue différente, à l'écriture différente. Il nous suffit de s'imaginer du jour au lendemain en plein Tokyo pour comprendre le désarroi qui habite l'homme décrit par Shaun Tan.Nous sommes plongés dans la vie de tout immigré qui arrive dans un nouveau pays. L'absence de texte, nous permet de saisir la frustration qui habite ce père de famille, au fil des dessins on va suivre son quotidien : la recherche d'emploi, les premiers rejets, sa première chance à faire ses preuves, la barrière de langue qui s'étiole peu à peu... Seuls les animaux ont la même attitude d'un pays à l'autre, leur language est universel.
Une bande dessinée originale et émouvante, un mari, un père de famille qui part se construire une nouvelle vie ailleurs pour faire vivre les siens restés au loin.
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Titre : Un printemps à TchernobylAuteur / Dessin : Emmanuel LEPAGEEditions : FuturopolisISBN : 978-2-7548-0774-6Nombre de pages : 164
4ème de couverture :"On me donnait l'occasion de réaliser, pour la première fois, un reportage en dessin.Je ne serai pas seulement témoin du monde, mais "impliqué" ! Acteur ! Militant, quoi !Dans ce métier, seul à gratter sur ma planche, j'ai souvent l'impression de voir le monde à travers une vitre. D'être "à côté".Cette fois-ci, le monde, je le sentirai dans ma peau !Bien sûr, c'était risqué...Mais tellement excitant !J'allais découvrir des terres interdites où rôde la mort."
Documentaire en bande dessinée, un ouvrage antinucléaire dont les droits sont reversés à l'association "Les enfants de Tchernobyl".
En 2008, par le biais de l'association Dessin'Acteurs, Emmanuel Lepage se rend à Tchernobyl, son ouvrage fait de dialogues et de dessins servira de témoignage sur les habitants proches de la zone interdite, nous montrera l'état des lieux toujours contaminés et inhabités.
Alternance entre dessins noir et blanc, et la couleur. Un très beau témoignage, Emmanuel Lepage arrive à nous faire ressentir son malaise sur les lieux. Qui dit Tchernobyl pense forcément au chaos, mais une fois sur place, rien ne laisse penser que les lieux sont interdits. Les arbres, les animaux sont ordinaires, seul le dosimètre qui ne le quitte jamais lui rappelle la contamination et le danger perpétuel.Je suis toujours autant sidérée quand je vois la ville de Pripiat, que ce soit les documentaires que j'ai pu voir où cet ouvrage, voir une ville fantôme est toujours étrange et angoissant. On voit là l'urgence qui a fait partir les gens, rien n'avait été préparé, une évacuation pour seulement quelques jours mais qui dure encore aujourd'hui.Un très bon ouvrage, Emmanuel Lepage est arrivé parfaitement à retranscrire le doute qui l'habitait avant et pendant son séjour, l'angoisse qui ne le quittait pas sur les lieux où le danger ne se voyait pas mais qui pourtant était partout.A lire.
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Titre : La Femme défiguréeAuteur : Kanako InukiEditions : DelcourtISBN : 2-84789-191-9Nombre de pages : 195
4ème de couverture :Ceux qui la connaissent en tremblent d'avance, les autres seront glacés d'horreur. L'horrible femme qui habite les rumeurs est de retour !! Le visage dissimulé sous une écharpe, un être sinistre guette, immobile, à la sortie des écoles... la rumeur se répand parmi les enfants : il s'agit d'une femme dont la bouche est déchirée jusqu'aux oreilles ! Le cauchemar peut commencer...
Note : 8/10
Trois nouvelles où sont mêlées des jeunes filles de tous âges et qui vont côtoyer l'horreur.
La femme défigurée
Une femme étrange, le visage dissimulé dans son écharpe veille la sortie de l'école à la recherche d'une petite fille qui ressemble à son ignoble poupée qu'elle brandit aux enfants. Cette angoissante femme, effraye tout le monde, les élèves comme le corps enseignant, même le professeur Sékigutchi voit dans cette rumeur des réminiscences de son enfance...
Les mollusques mutants
Il faut se rendre à l'évidence, leur quartier est cerné par les immeubles et leurs maisons toutes humides à défaut d'avoir assez de lumière. Kaguéyo est la plus discrète des jeunes filles du groupe, toujours en retrait et très timide. Depuis plusieurs jours elle ne vient plus à l'école, ses parents sont malades et la jeune fille n'a pas l'air en forme non plus, sa maison est saturée d'humidité et d'ignobles traces visqueuses. Ce phénomène serait-il dû aux escargots sans coquilles qu'elle avait décidé de sauver voilà quelque temps ?
Possession cosmétique
Otonashi est une jeune fille qui n'est pas très jolie, avec un tel physique tout le monde la trouve insignifiante et l'ignore ouvertement. Les filles les plus populaires de l'école profitent d'elle jusqu'au jour où Otonashi découvre le maquillage. Se grimer le visage la rend belle, on la regarde, elle devient importante, rend jalouses les autres et devient à son tour populaire, mais les cosmétiques vont avoir sur Otanashi le même impact qu'une drogue dure : le manque, l'irritabilité...
Ces trois petites nouvelles ne nous font pas trembler de peur mais ont le mérite de nous faire passer un bon moment. Des histoires intrigantes, prenantes et étonnantes avec une petite préférence que la deuxième.
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